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INTERVIEW DE TAREK JELASSI

Arrière droit
Né le 13/04/1987 à Corbeil-Essonne
1m84, 78 kg

 

Quel est ton parcours footballistique ?


A l'âge de 13 ans et pendant un an, j'ai intégré le Centre de Formation de Paris. Après je suis allé trois ans au PSG où j'ai évolué en catégories jeunes. Puis, Stéphane Callégari, l'entraîneur des 18 ans de Créteil m'a repéré et j'ai rejoint ce club pour deux saisons. Une en 18 ans Nationaux et une en CFA 2. Enfin, je suis parti enTunisie pour jouer une saison à L'Espérance de Tunis (équipe Espoirs) et une demi-saison à la Marsa (D1 Tunisienne).

 

Que peux-tu nous dire sur ton année et demie passée en Tunisie ?

 

La Tunisie a été une expérience très bénéfique où j'ai signé mon premier contrat professionnel. A l'Espérance de Tunis, je me suis entraîné avec des joueurs que l'on voit à la télévision et qui ont fait des Coupes de Monde et des Coupes D'Afrique des Nations. Par contre, j'ai surtout évolué en Espoirs avec lesquels nous avons fait le doulé coupe-championnat. L'équipe Espoirs correspond à la réserve seniors, mais ce sont uniquement des joueurs de 20 ans ou moins qui y évoluent. Ca reste des bons souvenirs même si je n'ai pas goûté au matches pros. J'ai seulement fait des rencontres amicales avec les professionnels. Mais, ça se mérite et peut-être que je n'ai pas assez montré. Donc, j'ai rejoint La Marsa, de nouveau en contrat professionnel, car je voulais jouer en D1. Et j'ai pratiquement joué tous les matches pendant la demi-saison que j'y ai passé. J'ai quitté le club car les conditions n'étaient pas respectées. Par contre, sportivement ce fut une très bonne expérience. Ensuite, je pensais signer à l'Etoile du Sahel, mais ça ne pouvait pas se faire tout de suite et je ne voulais pas rester six mois sans club là-bas. Les conditions de vie ne sont pas les mêmes qu'en France. Il y a un fossé entre les deux pays. De ce fait, je suis rentré en France et je me suis entraîné avec un club de CFA francilien jusqu'en fin de saison dernière.

 

Quelles expériences t'ont le plus marqué depuis que tu joues au football ?

 

Tout d'abord, Stéphane Callégari, l'entraîneur des 18 ans Nationaux de Créteil. Il m'a fait progressé et m'a changé de poste alors que je n'y croyais pas. J'ai reculé pour devenir un arrière droit offensif. Il m'a aussi permis de goûter au CFA.

Je conserve aussi le souvenir de la vie en Tunisie et du monde dans les stades. Cependant, j'espère vivre des choses qui vont encore plus me marquer.

 

Comment as-tu rejoint l'AFC Compiègne ?


Par hasard. On m'a mis en contact avec Bruno Roux, puis j'ai fait un essai d'une semaine où je l'ai convaincu. J'avais l'impression d'être au club depuis le début de la saison et de me préparer pour le match du week-end. Le coach m'avait marqué par son naturel et son franc-parler et m'avait permis d'être bon à l'essai.

 

Quelles sont tes impressions sur le club après bientôt deux mois ?


On s'entraîne tous les jours et parfois deux fois par jour. Nous avons un bon complexe d'entraînement. Il y a du monde au match. L'ambiance dans l'équipe est bonne et la concurrence saine. De plus, c'est un club familial bien organisé.

 

Comment se déroule tes débuts avec le groupe ?


Le groupe est de qualité et une équipe est entrain de se construire. Dans le jeu, ça va aller de mieux en mieux. Il faut quelques semaines pour bien se connaître et se mettre dans l'ambiance du championnat. Nous ne sommes ni en rodage, ni en construction, mais en phase de finition.

 

Que penses-tu du début de championnat ?

 

Il est très moyen avec deux nuls et une défaite. Si on jouait le ventre mou du championnat, on serait presque dans l'objectif. Mais quand on joue la montée, ce n'est pas très bon. Il nous faut une victoire pour nous lancer, nous donner confiance et se dire que c'est parti.

 

Ta blessure est-elle oubliée et comment appréhendes-tu le match face à Noisy le Sec ?

 

J'espère que c'est un lointain souvenir car je n'ai plus de douleur. J'ai repris vendredi dernier et jusqu'à dimanche j'ai fait vélo-piscine. En début de semaine je me suis entraîné individuellement et j'ai retrouvé le groupe mercredi.

A Noisy, on va jouer une équipe athlétique sur un terrain synthétique et devant du monde. Mais je suis certain que nous allons répondre présent. Il faut être à 9 points samedi à 20 heures. Un succès serait également le moyen de faire plaisir au coach car il croit en nous et fait un boulot extraordianire. Il est tout le temps là et ne nous lâche pas.

 

*Photo : Dominique Touchart

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