Gardien de but
Né le 10/07/1991 à Compiègne
1m87, 78 kg

 

Quel est ton parcours footballistique ?

 

J'ai passé quatre années à l'US Pont. Deux en 13 ans DH et deux en 15 ans DH. Enfin, j'ai rejoint Grandfresnoy où j'ai joué deux saisons en 18 ans DH.

 

Quel est ton meilleur souvenir dans le foot ?

 

La saison dernière en 32e de finale de la Coupe Gambardella, lors de la réception de Sedan (défaite 2-1). Pour ce match, il commençait à y avoir des supporters. On a mené 1-0 jusqu'à la mi-temps, puis on a craqué. Sedan était techniquement au-dessus et a fait la différence physiquement en seconde période. Ils ont montré que c'était un club pro. Ce fut une belle expérience à vivre au terme d'un bon parcours où nous avions éliminé Alfortville (2-1) au 1er tour Fédéral et Chantilly (2-0) au 2e tour Fédéral.

 

Pourquoi as-tu rejoint l'AFC Compiègne et connaissais-tu le club ?

 

Je connais l'AFC Compiègne depuis très jeune et Hubert Aulon m'avait sollicité en Benjamins, mais j'avais déjà signé à Margny-lès-Compiègne.

En mai dernier, Pascal Cantrel, l'entraîneur des gardiens, m'a contacté suite au parcours en Gambardella et m'a demandé si j'étais intéressé par le challenge. Alors, je suis venu m'entraîner trois ou quatre fois avec le groupe CFA et le coach a décidé de me faire signer en tant que doublure.

 

Que penses-tu du club et comment s'est passée ton intégration ?

C'est un club bien organisé, bien structuré et où tout le monde a essayé de me mettre à l'aise pour que je me sente bien intégré. Au niveau de l'entraînement et de l'intensité, ça a été un grand changement. Je suis passé de deux ou trois entraînements par semaine à deux par jour pendant la préparation.

 

Quelles différences constates-tu entre la DH 18 ans et le CFA ? Et comment as-tu vécu ta première titularisation lors de la première journée de championnat face à Lille b ?

 

J'ai fait un grand saut. Tout change dans le jeu et l'engagement. Ce ne sont plus des jeunes de mon âge. Il y a des joueurs aguérris à la division. Pour ma première titularisation, au début, j'avais un peu de pression. Mais, j'avais déjà fait des mi-temps lors des matches de préparation contre Sedan, Roye et le Paris FC. Donc, je savais à quoi m'attendre. Je n'y ai pensé que le lundi précédant la rencontre. J'étais concentré et je me suis appliqué, afin de gérer au mieux. Dans le couloir d'entrée, ça fait bizarre de voir des joueurs comme Frau ou Dumont, mais ensuite j'en ai fait abstraction. Cette première expérience s'est bien passée, à domicile devant sept cents personnes et devant ma famille. Dommage que l'on n'ai pas gagné.

 

Quelles sont les particularités du poste de gardien de but ? Et comment te définis-tu ?

 

Le gardien n'a pas le droit à l'erreur car il est le dernier rempart. Il faut une bonne détente, de la technique, du physique, de l'autorité pour commander les joueurs, une bonne vision du jeu qui permet d'anticiper et de la détermination. Pour ma part, je pense avoir des qualités techniques, sinon on ne m'aurait pas pris à Compiègne, une bonne détente et des réflexes sur la ligne.

 

Comment se passe le rôle de doublure ?

 

A l'entraînement, c'est comme pour le numéro un. Par contre, en match, il faut être prêt à rentrer si besoin. En général, on rentre directement et on n'a pas le temps de s'échauffer. Sinon, ça se passe bien avec Loïc (Vincent) qui me donne des conseils de part son expérience. Lorsque je joue avec la réserve en PH, il y a aussi quelques joueurs expérimentés qui me parlent.

 

A quel match t'attends-tu à Soissons pour ce 4e tour de Coupe de France ?

 

Nous aurons en face un gros bloc défensif qui va essayer de ne pas prendre de buts et de jouer le contre. Il faudra être patient et faire la différence techiquement et tactiquement. A nous de jouer sérieusement et de ne pas les prendre de haut pour ne pas faire partis des surpris. Ca serait bien de réaliser un beau parcours.

 

Je te laisse la parole car tu souhaites remercier certaines personnes...

 

Oui, je tiens à remercier Luc Hernu, l'entraîneur de Pont, qui m'a formé pendant quatre ans et mon père qui m'a toujours accompagné sur les terrains.

 

*Photo : Dominique Touchart