Milieu de terrain
Né le 31/12/1981 à Kinshasa (Congo)
1m66, 66 kg

 

Quel est ton parcours footballistique ?

 

J'ai été formé au PSG pendant un an en 15 ans et au SC Bastia durant deux années en 17 ans. Après, j'ai joué une saison à Noisy le Sec (National), trois au SC Toulon (DH, CFA 2, CFA) et une à l'AS Beauvais (CFA). Puis, je suis retourné au SC Toulon pour un an (National), avant de rejoindre Boulogne pour deux ans (National, Ligue 2) et le Paris FC (National) la saison dernière.

 

 

 

Parle-nous de ton expérience à Boulogne sur Mer, club désormais en Ligue 1 et où évolue Grégory Thil, qui est originaire de l'Oise.

 

Je conserve de très bons souvenirs de Boulogne. Sportivement, c'est le club où j'ai passé mes meilleures années jusqu'à aujourd'hui. Et humainement c'était également très agréable car les gens sont accueillants et derrière leur équipe. Les deux ans se sont fait avec le même groupe. Il y avait de la qualité et une bonne ambiance. D'ailleurs, je pense que c'est ce qui nous a permis de nous maintenir en Ligue 2, même si ça s'est joué à la 94e minute, lors du dernier match Boulogne - Niort (1 - 0).

Après notre saison en National, il était logique que l'on évolue en Ligue 2. Mon objectif de devenir professionnel était atteint, même si ce n'est pas une fin en soi. Ca reste du football et il s'agit de prendre du plaisir. Une fois les quatre ou cinq premiers matches passés, on oublie que l'on joue en Ligue 2 car on est rentré dans notre saison avec d'autres exigences qui vont avec le niveau. Personnellement, la saison fut un peu difficile car j'ai été touché au cartilage d'un genou, ce qui m'a écarté des terrains durant quatre mois. Je n'ai pu jouer que onze matches de championnat cette saison là.

En ce qui concerne Grégory (Thil), que j'ai connu à Beauvais, c'est mon meilleur ami. Nous avons tissé des liens et nous nous sommes tout de suite trouvés. Ensuite, nos trajectoires se sont séparées, mais on est resté en contact et on s'est retrouvé à Boulogne. Maintenant que je suis à Compiègne, on pourra se voir plus souvent.

 

Quels sont tes meilleurs souvenirs dans le foot ?

 

La montée en Ligue 2 avec Boulogne. Désormais, je fais partis de l'histoire du club car j'étais dans le groupe de joueurs qui a amené Boulogne pour la première fois dans le monde professionnel.

Le tournoi international de Montaigu avec les 15 ans du PSG, qui se déroulait sur quelques jours, lors des vacances de Pâques. On y retrouvait les meilleurs Centres de Formation de France, ainsi que des équipes étrangères. Le niveau était très relevé et j'y ai côtoyé notamment des joueurs comme Djibril Cissé et Salomon Olembé.

La participation à la qualification aux Jeux Olympiques de 2000 avec la sélection Espoirs du Congo. On a joué à Kinshasa devant 100 000 personnes et on a rencontré des équipes comme le Cameroun ou la Côte d'Ivoire.

 

Pourquoi as-tu rejoint l'AFC Compiègne et connaissais-tu le club ?

 

Je ne connaissais pas le club, mais à l'époque j'avais regardé où allait le coach Roux. Tout comme Ludovic Gamboa que je connais également. Alors, je suivais les résultats.

J'avais des difficultés à trouver un club et je suis un homme de Challenge. Pour retourner en CFA, Bruno Roux est la première personne que j'ai contacté. Et comme il était intéressé, ça s'est fait. Compiègne est une équipe qui joue au ballon et son parcours de l'an dernier n'est pas un hasard. Le club souhaite évoluer plus haut, moi aussi, donc le challenge me convient.

 

Comment se passe ton intégration et quelles sont tes premières impressions sur le club ?

Mon intégration s'est faite rapidement et j'ai l'impression d'avoir repris à Compiègne depuis juillet. Le groupe est jeune. On travaille et on s'amuse bien ensemble. Des éléments qui permettent d'aller plus haut.

Je m'étais trompé sur Compiègne car je croyais que c'était une petite ville. C'est, d'ailleurs, une belle ville. Sinon, il y a un bon cadre d'entraînement et plus le club grandira, plus les installations suivront.

 

Où en es-tu physiquement et dans ta préparation ?

 

C'est difficile de me jauger. J'ai fait la préparation avec Besançon durant le mois de juillet car je devais signer là-bas. Mais, elle a été tronquée car nous ne savions pas dans quelle division le club allait évoluer. Et j'ai aussi participé aux matches amicaux. Après, je me suis entretenu individuellement, mais c'est différent d'avec un groupe. Seul les matches me diront où j'en suis. Toutefois, avec l'envie on peut faire beaucoup de choses.

 

C'est le retour au championnat après trois semaines de coupure. Qu'attends-tu de ce match et de ta première apparition dans le groupe ?

 

D'abord, les quatre points et s'il y a la manière c'est mieux. A l'heure actuelle, il faut grappiller des points. Ca fait vraiment plaisir de retrouver la compétition et la petite pression qui va avec. D'entrée je suis dans le vif du sujet car on joue un gros match. En tout cas, il faut que l'on soit maître chez nous et que l'on fasse peur à domicile.

 

*Photo : Walter Ignasiak